La Liga a avancé dans son projet d’organiser son tout premier match national en Espagne, avec le match Barcelone – Atlético de Madrid prévu pour ouvrir le bal de la Ligue espagnole aux États-Unis. Cependant, une fois de plus, le président de la Liga, Javier Tebas, s’est heurté à la Fédération royale espagnole de football (RFEF).
Après une première tentative d’organiser Girona-Barcelone à Miami, aux Etats-Unis, la Liga avait reçu le feu vert du FC Barcelone et de l’Atlético pour organiser le match à Montjuic le 22 décembre. Tebas essayait de régler les formalités avec le comité intérimaire de la RFEF, en raison de la suspension du président Pedro Rocha, qui s’était montré disposé à autoriser la tenue du match à l’étranger.
Officiel : Le président Laporta a contacté directement par téléphone les maires des villes valenciennes de Paiporta, Benetússer et Catarroja pour leur exprimer sa solidarité au nom du club et de sa Fondation et leur proposer une collaboration directe et un soutien financier pour la reconstruction…
– barcacentre (@barcacentre) 4 novembre 2024
Cependant, selon le MD, la RFEF avait ouvert une consultation avec le ministère des Sports en Espagne, mais l’a maintenant retirée, et la RFEF a décidé de ne pas aller de l’avant avec l’idée. La RFEF est tenue de soumettre la question à l’UEFA une fois que les clubs ont donné leur accord, et celle-ci doit l’approuver, après quoi elle demande l’autorisation de l’instance dirigeante continentale, en l’occurrence la CONCACAF. La Fédération a estimé que ce n’était pas le bon moment pour apporter un changement aussi radical à la compétition en raison de l’instabilité institutionnelle, mais la Liga a toujours l’intention de revenir avec cette idée.
Cette décision ne manquera pas de déplaire à Tebas, qui défend cette idée depuis une bonne dizaine d’années, estimant qu’il s’agit de la prochaine étape pour la Liga en termes de marketing, et sans aucun doute d’une manne financière. L’incertitude qui règne au sein de la RFEF est la principale raison de cette décision et, à moins que le prochain président de la RFEF ne s’y oppose clairement, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle n’aboutisse.