HUgo Lloris, en bon capitaine de l’équipe de France, a défendu dans l’Equipe ses coéquipiers attaqués depuis quelques jours depuis la fin de l’euro 2012 pour les bleus. A commencer par Jérémy Menez, qu’il dit « avoir pourri ». Pour lui, ce sont des duscussions et des propos qui font partie du football :
Soyons honnêtes, c’est moi qui lance les hostilités. Sur le terrain, il n’y a pas de sentiment à avoir, on n’a pas le temps de dire « s’il te plaît, excuse-moi ». Alors on se lance des flèches, mais ça n’empêche pas de se serrer la main et de se respecter à la fin. Je ne veux pas du rôle de gentil dans cette affaire. Je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais je l’ai pourri, et c’était normal. Je ne sais pas non plus ce qu’il m’a dit, mais cela se passe comme ça dans n’importe quelle équipe. Après, on pourrait en discuter en prenant le thé, mais pas là, pas dans le feu de l’action. Oui, vraiment. Parce que dans ce cas-là, il faudra moi aussi me sanctionner. Il faut arrêter avec les gentils, les polis, ceux qui ont une bonne tête.
Il a aussi parlé du joueur qui cristallise toutes les tensions : Samir Nasri, en rappellant qu’il est bon de se souvenir que ces incidents ne doivent pas faire oublier ceux qui ont été exemplaires durant toute la compétition :
Je ne cautionne pas les propos de Samir, il s’en est excusé depuis, d’ailleurs. Mais je trouve inadmissible qu’on résume le comportement de l’équipe de France à cet incident. Comment peut-on effacer tout ce qu’on a fait pendant deux ans ? L’équipe de France ne mérite pas ça, et de nombreux joueurs ne méritent pas ça. Il y en a qui n’ont pas joué du tout, comme Mathieu Valbuena, et d’autres qui ont perdu leur place, comme Patrice Evra, et qui ont été exemplaires jusqu’au bout, qui ont pensé à l’équipe jusqu’au bout. Résumer le comportement de vingt-trois joueurs à deux incidents, c’est profondément injuste.