Tout le monde veut prendre sa place, ceci n’est pas seulement le titre d’une émission télé, mais bel et bien la réalité qui secoue le monde footballistique en Algérie. La course au poste qui, il n’y pas si longtemps que ça, était fuit comme la peste, est ouverte. Des noms circulent, entre les favoris des anciennes gloires du foot algérien, et les favoris de la presse, on a d’un coté, Rabah Madjer, pour Makhloufi et Kermali qui voient en lui l’homme idéal, et de l’autre coté Philippe Troussier, qui selon la presse, va prendre les destinées de la sélections en main, au mois d’août.
Mais attention, souvenons nous de deux choses, car il ne faut pas avoir la mémoire courte, certes, Madjer est la grande star du foot algérien, le joueur le plus titré, mais ces passages à la tête de l’équipe nationale n’ont pas étaient couronnés de succès. Certain dirons que les conditions de travail ne sont plus les même, oui d’accord, mais à part d’être consultant pour des chaines de télévision, il n’a rien fait d’autre. Quant à la nomination d’un sélectionneur étranger, là aussi on n’en garde pas de bons souvenirs. De Leekens à Cavalli, leur parcours s’est soldé par un échec. Et alors ? Vous me direz, que faire ? Et surtout qui ?
Je vous répondrez, Benchikha. Car la piste locale c’est celle qui a toujours marché, en plus il réalise un excellent travail avec l’équipe A’, il est reconnu par ses paires comme étant l’un des meilleurs techniciens, si nous, on n’en veut pas, les tunisiens eux ne se gênerons pas à nous le piquer.
Mais peut être qu’un homme mettra tout le monde d’accord, Saâdane lui-même, s’il accepte de rempiler.