Le président de Barcelone, Joan Laporta, subit plus de pression qu’à tout autre moment au cours de son deuxième mandat au club, après avoir échoué à inscrire Dani Olmo et Pau Victor avant la date limite de la Liga et de la RFEF. Les deux joueurs pourraient ne pas être en mesure de jouer pour le reste de la saison et pourraient repartir gratuitement s’ils le souhaitent. Au-delà de la base de fans déconcertée et des critiques de la presse, Laporta est confronté à une tentative de le retirer complètement du pouvoir. L’ancien rival présidentiel, Victor Font, du groupe Si al Futur, a publié une lettre plus tôt dans la semaine exigeant des explications et exige maintenant que Laporta démissionne immédiatement de son poste de président. Dix groupes d’opposition ont exigé la démission de Joan Laporta de son poste de président du #Barca. pic.twitter.com/XYwm1OrVsF — Football España (@footballespana_) 5 janvier 2025La pétition, qui réunit Si al Futur et l’autre grand groupe d’opposition ‘Som un Clam’, ainsi que huit autres groupes, a décrit Laporta et son mandat à un point de non-retour en termes d’image, de réputation et de management. Ils affirment que l’absence de réaction pourrait les obliger à procéder à un vote de censure afin de le destituer du pouvoir. Rupture : Tous les groupes d’opposition de Barcelone demandent conjointement la démission de Laporta et menacent de déposer une motion de censure. pic.twitter.com/ISbjAQczpX — barcacentre (@barcacentre) 5 janvier 2025 Des rapports publiés plus tôt cette semaine ont affirmé que Laporta n’avait pas l’intention de démissionner de son poste, ni aucune envie de parler. La nouvelle de Barcelone est qu’aucune déclaration publique ne sera faite tant que les inscriptions d’Olmo et Victor ne seront pas résolues, le club poursuivant désormais l’affaire auprès du ministère des Sports, puis devant le tribunal s’ils n’obtiennent pas le résultat souhaité.