26 décembre 2024
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PROFIL | Leonardo Balerdi devient le leader de Marseille



Le défenseur central argentin Leonardo Balerdi a été une pierre angulaire de l’Olympique de Marseille en 2024, apparaissant à la fois comme un pilier défensif et un leader sur le terrain – un contraste frappant avec ses débuts timides avec l’OM. Promu capitaine de l’équipe en début de saison par l’entraîneur Roberto De Zerbi, Balerdi a assumé cette responsabilité avec résilience, s’adaptant aux attentes accrues liées à la direction d’un club aussi historique que l’OM. L’ancien joueur de Dortmund a vu son stock monter et chute d’une manière qui s’apparente à des instruments volatils, mais ce fut une année au cours de laquelle il retrouva sa place dans l’équipe nationale argentine, reçut le brassard olympien et entreprit une course surprise jusqu’aux demi-finales de la Ligue Europa. En effet, ce n’est qu’en 2023 que le défenseur s’est attiré l’ire d’un supporter marseillais qui s’est engagé à faire une grève de la faim jusqu’au départ de Balerdi, tel était son désir de le voir vendu. La performance de Balerdi cette saison reflète son évolution en tant que joueur. Connu pour son sang-froid dans la construction du jeu depuis l’arrière, il a joué un rôle central dans l’orchestration de la structure défensive de Marseille. Sa précision de passe a été une caractéristique remarquable, avec un taux de réussite élevé même dans des situations urgentes. Malgré des critiques occasionnelles pour ne pas s’imposer suffisamment physiquement, le joueur de 25 ans a été constant dans les duels aériens et a lu le jeu efficacement pour intercepter les passes dangereuses. L’élément de continuité Lors des matches de Ligue 1, Balerdi a été un pilier de l’effectif, livrant des performances régulières tout au long de l’année civile en Ligue 1 et en Europe. Alors que la ligne défensive de Marseille a été confrontée à des défis, en particulier lors de rencontres à enjeux élevés, la capacité de Balerdi à diriger et à organiser ses coéquipiers a contribué à une période inhabituellement stable pour le joueur. La nouvelle saison sous De Zerbi n’a cependant pas été sans défis. Balerdi a été critiqué pour avoir laissé le doute s’infiltrer dans son jeu, avec le but contre son camp de la Classique contre le PSG et le carton rouge précoce qu’il a reçu contre Lyon (suite à un avertissement dans les 30 secondes), ce qui lui a valu des critiques méritées. Son nouveau statut était censé permettre à Marseille de dépasser l’appel en licenciant Chancel Mbemba, plus expérimenté. Alors que Geoffrey Kondogbia est de plus en plus utilisé en défense et que Lilian Brassier peine à s’affirmer, c’est Balerdi qui assume le fardeau d’être un rouage important dans les plans de De Zerbi. En termes simples, il y a peu de place à l’erreur. Au fil de la saison, Balerdi reste une cheville ouvrière des ambitions marseillaises. GFFN | Mohammed Ali

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